Les années noires 39/45

Nos parents et grands-parents ont vécu deux guerres. Les bombardements, les difficultés à vivre au quotidien, les correspondances avec des proches partis au front ou prisonnier.
Quelques documents retrouvés témoignent de ces moments difficiles.

Le chaos
Les déplacements
Cartes de correspondance allemande
Carte de priorité

Le chaos

La ville de Nantes n'a pas été épargnée par les bombardements. Les 16 et 23  septembre 1943, les avions anglo-américains pilonnent la ville  laissant derrière eux un champ de ruines, de mort et de désespoir. Mon père , dispensé de service militaire pour raison de santé n'était donc pas mobilisé, travaille aux transport Drouin qui assure la liaison entre Nantes et Legé. Il se met, comme tant d'autres, à la disposition des équipes de sauveteurs pour déblayer les décombres, sous les directives de la Croix-Rouge, du Secours National, de la Défense passive.Devant l'ampleur de la tâche, la municipalité fait appel aux chantiers de jeunesse se mobilisent pour prêter main-forte.
Les secours arrivent de toute part, la S.N.C.F met à la disposition des secours 10 voitures contenant du matériel médical, de déblaiement, des groupes électrogène etc ...

Le centre-ville de Nantes est particulièrement touché, témoin ces quelques photos de la rue du Calvaire et de ses alentours.

 

La rue du Calvaire

Autour de la rue du Calvaire

Les déplacements

Se déplacer à cette période n'est  pas chose facile. Un couvre-feu est instauré qui ne correspondait pas forcément aux horaies des travailleurs. Chacun devait alors posséder un laisser-passer pour se rendre à son travail ou retrouver son domicile. Il famait en faire la demande à la commandanture et justifié l'usage de ce document

Deux exemplaires de ce document pour circuler sans soucis à Nantes.
- Un laisser passer recto-verso à Lucien le Gal pour se rendre à son travail aux chantiers de la Loire.  Il est  rédigé en allemand et en français .Les déplacements sont exprésement indiqués sur le document.
- le second pour à Alexandre Blay pour se rendre de Nantes à Bouguenay, à l'extérieur de la ville.

 

L'après-guerre

Les années d'après-guerresont encore difficile. la reconstruction demande du temps et l'approvisionnement des villes en denrée alimentaire reste parfois précaire.
Le ministère de la santé publique distribue des cartes de priorité aux mères de famille.
Elles peuvent ainsi bénéficier de produits de premières nécessité pour les enfants en bas âge.